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segunda-feira, 12 de novembro de 2018

Une analyse du roman “Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo



Le roman de Victor Hugo, Le dernier jour d’un condamné, a été publié en 1829, de façon anonyme. Le livre est un compte d’un prisonnier qu’est condamné à mort. Quand le roman a été publié, la discussion sur la question de l’abolition de la peine de mort était établie en France. La parution du roman de Victor Hugo a suscité des réations positives, qui ont reconnu sa valeur dans la campagne abolitionniste. Mais la plupart des réactions étaient négatives et des nombreux articles publiés condamnaient le contenu et la form du roman. Selon Hamilton Sonja (2001, p. 76,77), un article du “Jornal des Débats, du 26 février 1829 qualifie son roman de ‘odieux’, ‘effroyable’, ‘terrifiant’ et rempli de ‘gratuites horreurs’”. C’est dans ce scenario que Victor Hugo a jugé nécessaire publir un préface en presentant la motivation moral et politique de son roman. Le préface a été publié en 1832. Ce préface adresse la peine de mort et toutes les hideuses conséquences, physiques et psychologiques,  de cette conviction. L’écrivain fait allusion à l’objectif du livre. Il dit:
Ce qu’il [l’auteur] a eu dessein de faire, ce qu’il voudrait que la postérité vit dans son oeuvre, si jamais elle s’occupe de si peu, ce n’est pas la défense spéciale, et toujours facile, et toujours transitoire, de tel ou tel criminel choisi, de tel ou tel accusé d’élection; c’est la plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir; c’est le grand point de droit de l’humanité allégué et plaidé à toute voix devant la société, que est la grande cour de cassation (…) (HUGO, 1832, préface)

Alors, nous pouvons comprendre que l’auteur rapproche fortement l’existence même de la peine de mort. Il parle des révolutions qu’ont eu lieu pour essayer d’abolir cette espèce de punition, mas sans succès à cette époque-là. L’auteur croit vraiment que la peine de mort n’est pas la solution pour les problèmes du pays et il croit que les mêmes délinquants qui meurent sur l’échafaud pourraient avoir être bonnes personnes s'ils avions eu des différents conditions de vie et des meilleures opportunités. Encore, dans le préface nous pouvons lire:

(…) pauvres diables, que la faim pousse au vol, et le vol au reste; enfants déshérités d’une société marâtre, que la maison de force prend à douze ans, le bagne à dix-huit, l’échafaud à quarante; infortunés qu’avec une école et un atelier vous auriez pu rendre bons, moraux, utiles, et dont vous ne savez que faire, les versant, comme un fardeau inutile, tantôt dans la rouge fourmilière de Toulon, tantôt dans le muet enclos de Clamart, leur retranchant la vie après leur avoir ôté la liberté (…) (HUGO, 1832, préface)

Pour l’auteur, la société ne doit pas “punir pour se venger”. Il explique que, quand une personne est condamné à mort, il n’y a plus l’opportunité de “améliorer” ou récupérer cette personne. Alors, la peine de mort porte l'idée de la vengeance que, pour l’écrivain n’a pas aucun sens, parce que, il dit, la société “doit corriger pour améliorer”, en offrant l’espérance et les conditions pour transformer la réalité.
Le préface, alors, défend l’abolition de la peine de mort en défendant l'attitude de  l'auteur qui a publié le livre. Il nous montre les nombreux changements que la société à vu et vécu pendant son histoire. Alors, il n’y a pas besoin d’avoir peur du changement. L’écrivain justifie son argumentation en disant: “La civilisation n’est autre chose qu’une série de transformations successives.” Et il finit le préface avec une espèce de prophétie, ou même, l’expression d’une envie ou d'un rêve:

On versera le baume et l’huile où l’on appliquait le fer et le feu. On traitera par la charité ce mal qu’on traitait par la colère. Ce sera simple et sublime. La croix substituée au gibet. Voilà tout. (HUGO, 1832, préface).
Après le préface, nous avons les dialogues d’une pièce de théâtre. Les personnages parlent d’un “nouveau roman”, dont le “titre seul” fait mal aux nerfs de qui l’entend. Il est intéressant de noter que, à la fin des dialogues, deux de ces personnages parlent d’un pourvoi que a été rejeté pour eux. Peut être que ce pourvoir était d’un condamné à mort comme le personnage du roman.
Dans le dialogue, "le gros monsieur” demande au “monsieur maigre”: “que faites-vous de cet homme dont nous avons rejeté le pourvoi, depuis trois semaines?” (p. 37). Comme ils viennent de parler de la peine de mort, nous pouvons croire qu’ils parlent d’un homme qu’a essayé de changer son arrêt: la peine de mort. Le monsieur maigre ne montre pas aucun intérêt ou préoccupation à propos de la question demandé pour son ami. Il dit seulement “Ah! un peu de patience! Je suis congé ici. Laissez-moi respirer. À mon retour. Si cela tarde trop pourtant, j’écrirai à mon substitut…” (p. 37). Ce petit dialogue est une illustration de l’idée présenté au préface, de que les vies qui sont perdues à l’échafaud ne sont pas vu comme des vies précieuses. Comme s'il n’y avait pas besoin de se préoccuper avec elles. L’écrivain voulait montrer que, à cette époque, les personnes ne pensaient pas à la question de la peine de mort comme une question que méritait une réflexion ou un changement.
Après la pièce de théâtre, le condamné commence son rapport. Il commence en racontant son angoisse. L’idée de son arrêt ne sortie pas de sa tête:

Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une incapable idée! Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude: condamné à mort! (HUGO, 2000, p.40).
Dans ce paragraphe, il établit la duplicité de ses impressions et, conséquemment, la duplicité qui va guider son discours. Il décrive sa souffrance physique, la dynamique du space et du temps. Mais, il ne se détient pas seulement sur l’aspect physique ou palpable de son malheur. Il expose la face intouchable de sa disgrâce: la souffrance intérieure que son arrêt lui a imposé. Alors, il faut lire Le dernier jour d’un condamné en prenant ces deux aspects de la description que l’écrivain propose.
Quand le condamné décrive le cachot, les prisons dans lesquelles il est coincé, les chemins qu’il va et les scènes qu’il témoin quand il est transporté, la façon dont les gardes traitent les prisonniers, ses sensations physiques, quand il parle de ces choses, nous avons une vision de la dynamique spatial de l’histoire: les faits que ont lieu dans le space.

La voiture noire me transporta ici, dans ce hideux Bicêtre. Vu de loin, et édifice a quelque majesté. Il se déroule à l’horizon, au front d’une colline, et à distance garde quelque chose de son ancienne splendeur, un air de château de roi. Mais à mesure que vous approchez, le palais devient masure. (…) on dirait que les murs ont une lèpre. Plus de vitres, plus de glaces aux fenêtres; mais de massifs barreaux de fer entre-croisés, auxquels se colle ça et là quelque hâve figure d’un galérien ou d’un fou. (HUGO, 2010, p.48).
Nous pouvons noter, aussi, que le condamné pursuit une ligne temporal sur son comte.  Cette ligne temporal nous transmet l’impression que nous sommes en regardant un film. Il y a une caractéristique immédiate dans le discours du condamné. C’est vrai qu’il raconte des choses qu’ont eu lieu dans le passé, quelques fois. Il se souvient, par exemple, du jour en que il a connu son arrêt, de l’occasion en que les condamnés au travail forçai étaient transportés à la bagne et il décrive souvent les choses qu’arrivent avant du moment qu’il commence à écrire.

Il y avait trois jours que mon procès était entamé; (…) On m’avait ramené sur la paille de mon cachot, et j’étais tombé sur-le-champ dans un sommeil profond, dans un sommeil d’oubli (…) J’étais encore au plus profond de ce profond sommeil lorsqu’on vint me réveiller. (…) Je me levai; mes dents claquaient, mes mains tremblaient (…) Alors il se fit un grand silence. J’étais parvenu à ma place. Au moment où le tumulte cessa dans la foule, il cessa aussi dans mes idées. Je compris tout à coup clairement ce que je n’avais fait qu’entrevoir confusément jusqu’alors, que le moment décisif était venu, et que j’étais là pour entendre ma sentence. (HUGO, 2010, p.41).
C'extrait ici, spécialement la phrase détachée, illustre la simultanéité des deux aspects de la narration: la face physique (ou spatial-temporal) et la face sentimental (ou intérieure) de l’expérience du condamné et, conséquemment,  de son discours.
Il y a, comme nous avons dit, la narration des faits qu’ont arrivé dans le passé. Cependant, le lecteur a l’impression de que le condamné transcrire des choses et des actions qu’il témoin au même temps qu’elles arrivent. En effet, il utilise fréquemment le temps présent pour raconter ses actions et les actions des autres personnes: “Il me semble qu’on monte l’escalier…”. Quand le lecteur lise cette phrase, par exemple, avec laquelle le condamné quitte son histoire, il a l’impression de que les papiers ont étés prises de la main de l’écrivain, presque au moment de sa mort.
Il y a aussi, la face intérieure du discours du condamné. Toutes les choses qu’arrivent autour de lui causent des effets dans sa réalité psychique. Alors, nous avons la description des sensations, des volontés, des peurs, de l’angoisse et des espoirs (même si déçus) du condamné. Comme nous avons vu, il commence son discours en exposant sa souffrance mentale: il est toujours hanté par la conscience de qu’il sera mort, de qu’il est condamné à mort.

Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids! (…) Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable (…) (HUGO, 2010, p.39).

De cette façon, le condamné associe les faits concrets à les réactions intérieures qu’ils causent dans sa réalité physique et émotionnelle. Par exemple, quand il décrive le départ des forçats il raconte la succession de détails d’une façon objectif, mais quand il arrive à la fin de la narration de l’événement, il ne peut pas être objectif, parce que la scène qu’il regarde lui étonne et lui affecte beaucoup.

J'étais demeuré à la fenêtre, immobile, perclus, paralysé. Mais quand je vis les cinq cordons s’avancer, se ruer vers moi avec des paroles d’une infernale cordialité; quand j’entends le tumultueux fracas de leurs chaînes, de leurs clameurs, de leurs pas, au pied du mur, il me sembla que cette nuée de démons escaladait ma misérable cellule/ je poussai un cri, je me jetai sur la porte d’une violence à la briser (…) Puis il me sembla entendre de plus près encore les effrayantes voix des forçats. Je crus voir leurs têtes hideuses paraître déjà au bord de ma fenêtre, je poussai un second cri d’angoisse, et je tombai évanoui. (HUGO, 2010, p.70,71).

Le dernier jour d’un condamné n’est pas un roman facile de lire pour les personnes sensibles. Il est un livre difficile justement en raison de la duplicité du discours du narrateur: au même temps qu’il raconte les faits qu’il viv, il décrive sa réalité psychique. Il est vraiment difficile de participer des conflits psychiques d’autres personnes. Dans le cas du livre en question, le lecteur entre dans la réalité mentale d’une personne qu’a perdu tous ses espoirs, qui ne peu voire que la certitude de la mort.
Alors, Le dernier jour d’un condamné se montre comme un livre profonde qui demande une posture responsable et mature de ses lecteurs. Cependant, c’est un livre magnifique pour sa capacité de présenter un problème que ne fait pas part de la réalité de la plus part de les pays, mais qui provoque une réflexion sur d’autres questions actuelles que sont toujours vues comme définies, mais qui demandent beaucoup de réflexion et de discussion, de la même façon que la peine de mort à demandé un procès de révision profonde et problématique dans le passé. C’est pour ça que le livre en question se montre magnifique, pour présenter la nécessité et la possibilité du changement.



Références Bibliographiques

HUGO, Victor. Le dernier jour d’un condamné. Paris, Folio: 2015.

HUGO, Victor. Le dernier jour d’un condamné. Quebec, La Bibliothèque électronique du Québec. Collection “À tous les vents”.s/d. Volume 141: version 1.0. Préface (p. 5-48). Disponible en: < http://beq.ebooksgratuits.com/vents/hugo-claude.pdf>

HAMILTON, Sonja. Fantôme littéraire de Hugo : les lendemains du Dernier jour d’un condamné. Paroles gelées. California, v. 19 (2), p. 76-86, 2001. Disponible en: < http://escholarship.org/uc/item/64h4x7sm#page-2>

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